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FME 2015 ou comment tomber en amour

Par Nerds – le dans Divertissement
«Attention : peut créer une forte dépendance.» Cet avertissement devrait être envoyé à tous les FMiens en devenir. Tout comme le premier périple backpack en Europe, assister pour la première fois à ce festival donne assurément la piqûre.
Crédit photo : Christian Leduc
Crédit : Christian Leduc

Après avoir franchi les quelque 600 km qui séparent Rouyn-Noranda de Montréal à bord de notre bolide nolisé, les yeux dans la graisse de bine, on s’est mis à réfléchir, Angie et moi, à la meilleure façon de vous décrire notre impression générale de l’événement abitibien. Encore une fois, comme tout voyage digne de ce nom, on a bien beau le raconter en long et en large, il faut soi-même l’expérimenter pour ressentir pleinement son euphorie si particulière. Tout comme l’a confié Louis-Jean Cormier dimanche pendant l’entrevue qu’il a accordée à Angie (que vous pourrez d’ailleurs lire sous peu), c’est nourries de moments singuliers que nous en sommes ressorties.

Crédit photo : Christian Leduc
Crédit : Christian Leduc

De façon générale, et on ne croit pas se tromper, le FME a réussi sa mission : rendre ses festivaliers follement en amour avec lui. Déjà qu’il nous faisait clairement de l’oeil au moment où il nous a garroché en pleine face sa programmation de feu, le Festival de musique émergente de l’Abitibi-Témiscamingue a su combler les monstrueuses attentes avec brio.

Crédit photo : Christian Leduc
Crédit : Christian Leduc

Le mot-clé de la fin de semaine : organisation. Une équipe absolument incroyable, en passant du responsable des communications à la «booker» d’entrevues, jusqu’au bénévole qui servait la bière, la troupe qui agite les cordes de ce festival d’envergure a sincèrement de quoi péter de la broue. Sans avoir nécessairement l’ambition de tout régler au quart de tour, le week-end FMEien fut solide, entre autres, de par son site, ses installations et sa logistique : pendant 4 jours, Rouyn s’est transformé en mini-Montréal à la sauce abitibienne.

Des salles à proximité les unes des autres, le paiement cashless par téléphone intelligent (thumbs up pour l’ouverture aux nouvelles technologies), des bénévoles par dizaines (et profondément heureux de nous laisser entrer par un cadre de porte). Autrement dit, c’est presque difficile de trouver un bémol à cette fin de semaine qui sentait l’été indien d’un peu partout (surtout dans les foules).

Crédit photo : Thomas Dufresne
Crédit : Thomas Dufresne

Marcher dans un rayon de 5 kilomètres et avoir accès à des mélodies pendant au moins douze heures d’affilée, c’est ce qu’on peut nommer mission accomplie. Il y avait même un petit côté cruel à l’absence du don d’ubiquité (être à plusieurs places en même temps) sur cette planète Terre, et un certain regret de ne pouvoir emprunter le Retourneur de Temps d’Hermione Granger. Avec un horaire qui frôle la perfection, il n’y a nul doute que le mélomane aguerri du FME a dû faire face au syndrome FOMO (Fear of missing out). Si «l’erreur» du festival est d’avoir élaboré une programmation qui fait baver les amoureux de la musique, je crois qu’on peut facilement éviter d’en tenir rigueur. 

Au moment d’écrire ces lignes, l’organisation n’avait pas encore dévoilé les chiffres officiels de la fin de semaine, mais elle pouvait par contre assurer que l’édition 2015 battait tous les records de son existence. Si 2012, avec 32 000 festivaliers, avait alors été la plus importante année en termes d’entrées, 2015 promet une explosion à ce niveau.

Avant de vous révéler notre moment coup de cœur de la fin de semaine, voici le résumé de cette dernière journée riche en émotions.

Crédit photo : Louis Jalbert
Crédit photo : Louis Jalbert

Jour 4 : Suite et fin


Le dernier jour de cette fin de semaine s’est inauguré avec le concert impromptu de l’Australien ascendant beach boy Hein Cooper à la Place de la citoyenneté, coin Perreault Est et du Portage. La prestation de celui qui pourrait facilement passer pour le petit cousin aussie de Jamie XX a eu de quoi soulager notre lendemain de veille assez intense merci.  Sa voix apaisante «fittait» spécialement bien avec les accords folk mélodieux de sa guitare acoustique. Un baume pour le mal de bloc le plus récalcitrant.

Crédit  : Christian Leduc
Elliot Maginot – Crédit photo : Christian Leduc

Puis, sur la Principale, dans un Cachottier bondé, tout de noir vêtu et Doc Martens aux pieds, Elliot Maginot a offert une incursion dans son univers très personnel. Il a voulu nous «apaiser l’âme», comme il le disait lui-même au début de sa performance. On peut affirmer qu’il a bel et bien réussi. La musique du jeune natif de Saint-Hyacinthe se savoure à coup sûr les yeux fermés. Un peu à la manière d’un certain Bon Iver, elle invite à l’intériorité et aux rapprochements. Les chansons d’Elliot Maginot résonneront encore longtemps dans nos oreilles. Un solide coup de coeur.

Crédit : Louis Jalbert
Crédit photo : Louis Jalbert

La journée ne pouvait se terminer sans les shows tant attendus de Louis-Jean Cormier et Kid Koala. Le premier a usé de son charme légendaire pour livrer une interprétation fidèle à sa réputation. Avec passion, Louis-Jean et ses musiciens chevronnés ont décliné les morceaux de son plus récent opus, Les grandes artères, avec sensiblement le même lineup que lors de son dernier show à Montréal. Les savoureuses Tout le monde en même temps et Le coeur en téflon étaient méconnaissables grâce à des arrangements inusités. Un vrai délice pour les oreilles (et les yeux aussi, on va se le tenir pour dit).

En clôture, le magicien du son, Kid Koala, a fait tournoyer ses platines à la scène Paramount. Arborant son costume de koala, le prestidigitateur a bidouillé autant sur des tracks de hip hop, de rap, que de rock et même de métal. Le groove que Kid Koala a fait retentir a été en tout cas incroyablement contagieux. Les heureux qui ont assisté au concert n’ont pu s’empêcher de bouncer en toute allégresse.

C’est avec un sourire satisfait devant l’enthousiasme de son public qu’il a fait retentir La bitte à Tibi, classique de Raôul Duguay ô combien de circonstance, une demande spéciale de l’un de nos collègues du Voir. Une fin de festival des plus épiques.

Crédit photo : Antoine Bordeleau
Crédit : Antoine Bordeleau

 Moment coup de coeur – Angie

Difficile de pouvoir trouver un seul moment concret – voire une seule phrase – pour imager cette folle fin de semaine. Pour moi, en nouvelle Abitibienne que je suis,  ce fut décidement de voir la ville envirée par la venue du FME.

C’était d’être à Rouyn sans te faire rappeler sans cesse les clichés mythiques de l’Abitibi, d’entendre parler de Louis-Jean qui prend un verre à l’Abstracto plutôt que des orignaux dans le Parc de la Vérendrye ou des mouches noires sur le bord du Lac Osisko. C’était de voir les Montréalais faire fi des six ou sept heures de route pour venir se tremper les pieds dans le fin fond du Nord. C’était aussi de constater à quel point donner de la place à la musique émergente, c’est primordial, et que ça doit entre autres se passer autant ici que dans les grands centres. Le FME, c’était beau et c’était beaucoup (beaucoup, beaucoup) de découvertes – autant musicales que sur ma nouvelle ville d’adoption. La Madame Région en moi était pas peu fière. Musicalement c’est Galaxie qui a conquis mon coeur, Rouyn-Noranda a réellement commencé à faire pousser des papillons dans mon ventre.

Crédit : Thomas Dufresne
Crédit photo : Thomas Dufresne

Moment coup de coeur – Amélie

En ce qui me concerne, je suis comme Angie, bien embêtée lorsque j’essaie de songer à un moment en particulier qui ressort de ces quatre jours d’extase musicale. Si je devais en choisir un, qui pourrait être représentatif de tout le reste, ce serait lors du concert des Bears of Legend, alors que je me suis mise à jaser avec un monsieur et sa femme, fiers Rouyn-Norandiens. Les tourtereaux m’ont offert une chaise à côté d’eux, en grande éclopée à béquilles que j’étais. Ce qui était touchant, c’était de découvrir le mélange de surprise et de ravissement qui animait le couple pendant le show; ce même couple qui ne connaissait vraisemblablement pas le groupe auparavant, mais qui s’est tout de même déplacé, par curiosité. Ce qui fait Rouyn, c’est la chaleur humaine de ses habitants, point final.

Crédit photo : Christian Leduc
Crédit : Christian Leduc

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