50 nuances de rire au Théâtre St-Denis
Synopsis
Trois membres (Sarah Dagenais-Hakim, Vanessa Duchel et Johanne Lapierre) d’un club de lecture décident de finalement lire le best-seller 50 nuances de Grey. Elles plongent leur nez dans ces pages qui les excitent et au, fil de l’histoire, elles se retrouvent mêlées aux personnages.
Les personnages
Si l’apparence d’Albane Château se rapproche beaucoup de celle d’Anastasia Steele, l’acteur qui incarne Christian Grey ne ressemble pas du tout au jeune milliardaire! C’est en effet Martin Larocque qui joue Monsieur Grey; homme riche, irrésistible et sadique! N’ayant rien à envier à l’acteur Jamie Dornan, Martin Larocque, dans son suit en spandex ou sa robe de chambre de velour, est hilarant en nous faisant voir ses prouesses athlétiques!
Autour des deux protagonistes principaux évoluent Katherine Kavanaugh (Léane Labrèche-Dor), la meilleure amie d’Ana et José(Jean-François Poulin), le prétendant insistant d’Ana. Fou rire assuré pour l’accent et le déhanchement sensuel de José. Es caliente!
Il ne faut pas oublier les prestations de Daniel Delisle ( le frère de Christian) et Marina Bastarache (la Déesse intérieure). Mais qu’est-ce qu’une déesse intérieure? C’est en fait la personnification de la sexualité et des fantasmes d’Anastasia. Marina incarne ce rôle à la perfection avec son corps de rêve! Elle a su mettre à profit son expérience en danse pour se déhancher avec assurance et sensualité.
Vanessa, Sarah et Johanne (les membres du club de lecture) interprètent brillamment les trois femmes de banlieue en manque de sensations.
La mise en scène
En déconstruisant tous les éléments invraisemblables et croustillants du livre, la production et la mise en scène sont excellentes. Les comédiens-chanteurs jouent leur rôle de manière juste assez caricaturale! Chapeau à Amélie Veille, qui a adapté les chansons cochonnes de façon ni trop vulgaire, ni trop cliché et juste assez salace pour amuser (et peut-être faire rougir) les spectateurs. Par ailleurs, l’entrée est réservée aux 16 ans et plus parce que, oui, la pièce parle de fisting et de broute-minou. C’est la parodie d’un roman sadomasochiste après tout!
C’est aussi une parodie de comédies musicales connues, avec des clins d’œil aux pièces Les misérables et Le fantôme de l’opéra. De plus, les interactions avec la foule ajoutent un peu plus d’audace à la pièce. On part de là comblé!
Consultez le site web et la page Facebook pour voir toutes les dates de la tournée de 50 Shades!
