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#BellCause, ensemble pour comprendre la maladie mentale

Par Émilie Tourangeau – le dans Bien-être
Au Canada, une personne sur cinq sera atteinte d'une maladie mentale au cours de sa vie. C'est près de 700 000 personnes et pourtant, seulement 49% de celles qui pensent en souffrir vont consulter un médecin à ce sujet. Ces personnes-là, c'est tes amis, tes frères et sœurs, tes parents, ton chum, ton collègue de travail, toi. Ces gens-là, tu les croises tous les jours dans la rue, à l'école, dans le métro. La maladie mentale, on la confronte tous de près ou de loin.

La journée Bell Cause pour la cause a lieu en janvier depuis 2010. En cette journée, on nous encourage à profiter de nos interactions quotidiennes pour briser les tabous qui entourent souvent la maladie mentale. Devoir créer une journée pour rappeler aux gens de parler de quelque chose qui touche 20% de la population, ça en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir pour briser les tabous. Est-ce que cette journée-là est une stratégie de relations publiques de Bell? Certainement. Est-ce que ça en diminue l’importance? Aucunement.

Si l’information sur la maladie mentale est de plus en plus facilement accessible, la journée Bell Cause est aussi là pour nous rappeler de la consulter. Parce que comprendre la façon dont les maux affectent la vie de ceux qui en souffrent, c’est le premier pas nécessaire pour rendre la maladie mentale plus humaine.

Mettre fin à la stigmatisation, ça passe par l’éducation. Briser le silence, c’est aussi briser les préjugés véhiculés. La maladie mentale, ça ne définit pas un individu. Ça fait partie de qui il est et de son quotidien. Ça n’explique pas chaque émotion qu’il peut ressentir, chaque décision qu’il prend ou chaque geste qu’il pose. Ça reste un humain et un humain, ça réagit au monde qui l’entoure, maladie ou pas.

Pour ceux d’entre nous qui luttent chaque seconde pour trouver une stabilité, la responsabilité nous appartient aussi de casser les fausses croyances. On doit accepter que cette partie de nous existe, mais qu’on se définit aussi par nos passions, nos qualités, nos talents et notre résilience face à la situation. Vivre avec un problème de santé mentale, c’est persévérer au quotidien pour l’apprivoiser. Ça demande une force inouïe dont on doit être fiers.

Chasser la honte qui peut être ressentie par les gens qui en souffrent, c’est commencer par comprendre que la maladie ne régit pas chacune de leurs actions. Voir quelqu’un qu’on aime vivre avec une souffrance qu’on peine encore à expliquer, c’est difficile. C’est être présent dans les bons comme dans les mauvais jours. C’est aussi prendre du temps pour essayer de comprendre et en discuter. En parler, ça passe par poser les bonnes questions et beaucoup par l’écoute. Et c’est ce qu’on nous encourage à faire aujourd’hui.

Briser le silence, c’est un geste qu’on doit faire tous les jours, pas seulement le 25 janvier. Mais ça ne veut pas dire qu’on doit laisser passer cette occasion de faire entendre notre voix pour demander l’amélioration de l’accès aux soins et des services offerts en santé mentale. Parce qu’aujourd’hui, les textos, les appels, l’utilisation du filtre Snapchat «Bell Cause» et les publications sur les médias sociaux du #BellCause, c’est 5 sous de plus qui contribueront à apaiser les difficultés liées à la maladie mentale.

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