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Catherine Pogonat, la Pogopapesse de la relève musicale

Par Nerds – le dans Divertissement

Pogonat. Le nom de cette pétillante brunette est aujourd’hui bien connu grâce à sa fièvre contagieuse de la découverte, musicale qui plus est. Depuis ses débuts à la radio universitaire de Moncton, elle s’est imposée en tant que véritable ambassadrice de la musique émergente québécoise, que ce soit à la radio avec Bandeapart.fm, ou à la télévision avec les émissions Mange ta ville et Ste-Catherine.

Crédit photo : André Pichette, La Presse
Crédit photo : André Pichette, La Presse

En ce moment, elle anime Pogopop à ICI Musique et signe des chroniques culturelles à l’émission de Franco Nuovo à la Première Chaîne de Radio-Canada, Dessine-moi un dimanche.
Réflexions sur le parcours formateur d’une passionnée que la marge musicale n’a jamais rebutée.

Pourquoi t’es-tu autant intéressée à tout ce qui était marginal, ou différent, de la culture dite «populaire»?

C’est vraiment venu naturellement. Quand j’ai commencé à faire de la radio à Moncton [elle y a entre autres animé la première version de Bandeapart.fm], je suis allée avec mes goûts musicaux naturels. Avec ma première émission, qui était de nuit, l’angle était un peu moins clair. L’année suivante, j’ai bâti une émission quotidienne plus alternative, qui s’appelait Le mouton noir. En travaillant à la radio, j’ai rapidement vu que ce qui m’intéressait, c’était beaucoup le rock français et ce qui se faisait sur la scène underground, mais ce n’était pas du tout une démarche réfléchie.

Est-ce parce que tu n’étais pas satisfaite de ce qui existait déjà que tu as eu besoin de faire entendre ta propre voix, de faire voir ta propre perception des choses?

Pas au début. Quand j’ai commencé, je faisais ce dont j’avais le goût à la radio universitaire, puisque de toute façon, je n’étais pas payée. Sinon, j’ai fait un stage aux nouvelles à Moncton; des reportages sur plein de sujets, de la météo et des bulletins. À ce moment-là, je savais que je ne voulais pas nécessairement devenir Miss Météo, mais je l’ai fait quand même de façon très entière.

Quand j’ai commencé à 21 ans à Bandeapart.fm, je ne me disais pas : c’est absolument ça que je veux faire de ma vie. Je veux absolument animer des émissions sur les cultures émergentes, non. Surtout qu’avant cette émission, il n’y en avait pas sur les grands réseaux.

Source d'image : https://publicite.radio-canada.ca/Pages/Fr/mange-ta-ville.aspx#!prettyPhoto
Source d’image : publicite.radio-canada.ca

Puis, quand je suis arrivée à Mange ta ville [NDLR : Mange ta ville était un magazine culturel télévisé diffusé à ARTV portant sur des artistes non conventionnels et des lieux peu connus de Montréal], j’avais quelques années d’expérience. Bandeapart.fm était à un tournant, parce que l’émission passait de la Première chaîne à Espace Musique. J’avais animé la version télé, mais ça n’existait plus. J’ai donc quitté l’émission. C’est là qu’on a proposé à ARTV le projet Mange ta ville. Ça tombait très bien dans la conjoncture culturelle.

Avec Loco Locass, Dumas, Pierre Lapointe et Ariane Moffatt, il a commencé à y avoir une nouvelle génération d’artistes qui se sont mis à avoir une vraie tribune. Il y avait plein de formes d’art en émergence, l’art de rue par exemple. Celles-ci, qui étaient jadis plus marginales, devenaient graduellement plus grand public. Donc, ça tombait très bien de proposer une émission sur les cultures émergentes. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment compris que je pourrais [aller dans cette direction].

Crédit photo : Alexandre Chabot
Crédit photo : Alexandre Chabot

En terminant, dirais-tu que le travail de journaliste culturel a changé, depuis tes débuts à Bandeapart.fm?

Oui, le travail d’animateur, de journaliste, de recherchiste, tout ça a changé beaucoup. Déjà, Internet change beaucoup de choses. On s’en servait, mais pas de la même façon et l’offre n’était pas aussi grande. Mais surtout, on ne trouvait pas de musique sur Internet au début des années 2000. J’ai l’impression d’avoir peut-être vécu la période où ça a le plus changé. Notre outil de travail, c’était les disques qu’on recevait. Maintenant, ce n’est plus de ça dont je vais me servir pour la diffusion ou la recherche. On ne trouve plus la musique de cette façon-là. Tu n’attends pas que les artistes t’envoient un disque pour le découvrir. Tu peux aller les découvrir sur tellement de plates-formes. Là, le vrai travail est de trouver exactement ce que tu cherches dans la quantité incroyable d’informations et surtout, de faire les bons choix.

Par Amélie Hubert-Rouleau
Collaboratrice spontanée

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