En route pour le Japon
J’écris ce texte en direct de Perth en Australie occidentale. Il est tard ici, 22h30 déjà, et je ne peux m’empêcher de compter, à rebours, le temps qu’il me reste avant que mon alarme ne sonne.
Assise en indien dans mon lit, je profite de ce fabuleux feeling pour vous écrire quelques mots et surtout, pour vous inviter à me suivre dans ma nouvelle aventure. Car croyez-le ou non, je pars cette nuit pour le Japon !
Je capote! J’ai encore de la difficulté à y croire. Laissez-moi vous raconter comment tout a commencé.
Mon copain et moi étions assis avec des amis à notre villa de Bali. Nous discutions de la saison de la mousson qui était sur le point de débuter et du fait que le surf serait moins «bon».
À noter ici, pour ceux et celles qui n’ont pas encore visité l’Asie du sud-est, sachez que lorsque la saison des pluies arrive, ce n’est pas seulement des orages passagers qui se pointent le bout du nez, ce sont des heures et des heures de pluie torrentielle qui inondent les ruisseaux et donc les routes, en plus de causer des pannes d’électricité. La forêt se transforme rapidement en jungle et tout le paysage finit par nous éblouir par sa verdure luxuriante.
Mais pour les surfers, c’est le pire moment de l’année. Après tout, qui irait surfer en pleine mer pendant un orage ?
Bref, un de nos amis a suggéré de sous-louer notre villa le temps que ça passe et de déménager dans les alpes japonaises pour la saison de la planche à neige.
Sur le coup, nous nous sommes tous dit que ça semblait trop beau pour être vrai, mais lentement, l’idée a fait son chemin. Le Japon, pourquoi pas ? Nous sommes jeunes, dynamiques, expatriés et nos emplois nous permettent tous de vivre à temps plein ou à temps partiel, à l’étranger.
Les montagnes et la neige, à quelques heures de Bali seulement… Le choix n’a pas été trop difficile à faire.
En moins de deux semaines, nous avions trouvé un chalet et avions signé la location qui s’étire entre le 1er décembre 2015 et le 1er avril 2016. Situé au cœur de la région de Hakuba, tout près de Nagano, là où les Jeux Olympiques d’hiver de 1998 ont eu lieu, le village de Echoland accueille chaque année des centaines d’adeptes de sports d’hiver.
En résumé, nous avions trouvé le paradis des snowboarders.
C’est une nouvelle aventure qui commence pour moi. Je n’ai jamais visité le Japon, ne parle pas du tout le japonais et ne fait pas de planche à neige. Mais c’est le genre d’opportunité qui n’arrive qu’une seule fois dans une vie et il est clair que cette opportunité, il fallait être fou pour la laisser passer.
Dans un de mes textes : La vie de nomade : remplacer l’horloge par la boussole, j’écrivais : «Avec tout ce temps entre mes mains, je voyage. Le plus loin et le plus longtemps possible. Je vois le Monde avec mes yeux et non à travers l’écran de la télévision.»
C’est avec cette attitude en tête que j’ai acheté mes billets d’avion au départ de la ville de Perth (où j’habite principalement lorsque je ne suis pas à Bali) vers Tokyo. Mon objectif étant de repousser mes limites et de sortir de ma zone de confort, et c’est pourquoi j’ai décidé de vivre au Japon tout l’hiver.
Ainsi, j’espère apprivoiser la culture japonaise et tomber amoureuse de ce beau pays, tout comme je suis tombée amoureuse des autres endroits où j’ai vécu depuis que j’ai commencé mon périple autour du monde en 2010.
Je quitte donc l’Australie dans quelques heures, avec une valise, un snowboard, mon ordinateur et ma machine à café. Je suis prête à vivre au Japon pour les 4 prochains mois et suis sincèrement emballée à l’idée de pouvoir le partager avec vous.
Pour ceux et celles qui souhaitent voir des photos en temps réel de mon séjour en sol japonais, vous pouvez me suivre sur Instagram, sur Facebook et sur Les Nerds, où je vous ferai périodiquement le compte rendu de mes aventures les plus folles en direct de l’Asie.
A bientôt! Sayonara!
