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Hymne à toi, la fille sportive

Par Maude RC – le dans Divertissement

D’aussi loin que je me souvienne, le sport a toujours fait partie intégrante de ma vie. Et quand je dis sport, je ne parle pas de jogger 2-3 fois par semaine pour garder la forme. Je parle d’un amour inconditionnel du domaine dans tous ses aspects. La définition même de pouvoir écrire « sport » comme passion dans son CV.

« T’es une fille sportive? » Laissez-moi tenter de vous expliquer ma réponse à cette question.

La fille sportive n’est pas nécessairement une athlète de haut niveau ou une marathonienne de ce monde. À une certaine époque, oui, le sport de compétition a sûrement fait partie de son mode de vie. Mais au-delà de tout ça, elle AIME le sport. Hockey, baseball, volley-ball, football, tennis, golf, patinage artistique, curling (oui, oui), snowboard, surf, basket-ball, soccer, nommez-les. Elle y a joué, elle y a assisté ou elle l’a regardé, volontairement. Par intérêt.

La fille sportive est le genre de fille qui peut verser une larme en écoutant les épisodes de « Je vais à Rio ». Elle est le genre de fille qui écoute la finale de la coupe Stanley, même sans le Canadien, même sans ambiance, même sans bière, toute seule dans son salon, parce qu’elle aime ça pour vrai. Elle est le genre de fille qui sait qui est Magic Johnson. Le genre de fille qui écoute le Super Bowl, mais pas juste pour le show de la mi-temps. Elle est le genre de fille qui aimerait ça revoir des Jeux olympiques au Québec, parce qu’elle trouve ça si beau, même si ça coûte cher et que bla-bla-bla… Elle est le genre de fille qui, même si elle connaît bien le nom de Shea Weber, est encore un peu sous le choc qu’on laisse partir P.K. pour un endroit où les fans sont plus familiers avec des bottes de cuir et un chapeau de cowboy que des patins…

La fille sportive n’a pas perdu de temps pour acquérir ce qualificatif. Au primaire, étant presque la seule fille du quartier, elle a acquis l’art du hockey de ruelle assez rapidement. Pas question de ne pas être dans la gang. Oh non, casquette à l’envers, gomme balloune et pads bruns trop grands, elle était la gardienne de but que les petits gars redoutaient. Et la liste d’exemples est longue. Dans les cours d’art plastique, lorsqu’on lui demandait de dessiner ses rêves, elle se dessinait sur la première marche du podium aux Olympiques. Ou encore, c’était ELLE, la fille au premier but sur le terrain de baseball qui connaissait par cœur le line-up partant des Expos de 1994. Et le sport aura marqué son enfance, littéralement, que ce soit par une cicatrice au sourcil ou encore une bosse dans le front.

Par contre, il vient un moment où la période tom boy fait son temps dans la vie d’une adolescente de 14-15 ans et où se faire appeler « p’tit gars » se place très très bas dans l’échelle des commentaires agréables. Et pendant ce temps, ses centres d’intérêt s’élargissent. L’amitié, la mode, la musique, les sorties de filles, le besoin de sortir de la friend zone, le besoin de plaire. Période parfois critique pour le sport dans l’échelle de la popularité (lire hommage aux profs d’éducation physique ici).

Mais pour elle, il n’a jamais été question de délaisser ce bon vieux sport. Il s’est simplement féminisé un brin, délaissant les pads bruns et la casquette pour les genouillères de volley-ball et les rubans à cheveux aux couleurs assorties du club de son école secondaire. Et avec les années, le tout s’est équilibré. La fille sportive demeure définitivement plus au courant de l’actualité sportive que la moyenne des filles, mais sans pour autant laisser de côté sa féminité.

Parce que oui, malgré cet aspect plus masculin de son cerveau et sa facilité à s’adapter plus facilement à un clan masculin que féminin, elle reste une fille « fille« . Son garde-robe déborde de tous les côtés, mais elle trouve quand même qu’elle n’a rien à se mettre sur le dos lors des moments critiques. Son étagère de vernis à ongles risque de s’effondrer à tout moment, faute de surpoids. Elle maîtrise l’art du selfie avec assurance et le répertoire de films de Netflix dans la catégorie « Romance » n’a plus de secret pour elle. Mais, malgré tout, au fond de ses tiroirs, se cachent un ou deux (OK, 5) jerseys vintage de baseball qui font surface lorsque l’occasion est appropriée.

Parce qu’elle ne pourra jamais renier cet aspect de sa personnalité, la fille sportive est imprégnée par le sport. Il a forgé ses amitiés les plus solides encore à ce jour. Il lui a permis de se créer des souvenirs familiaux inestimables et lui a inculqué des valeurs de confiance, de partage, d’humilité et de fierté comme lui seul peut le faire. Il lui a fait découvrir le monde, de nouvelles cultures et de nouvelles passions. Et il influencera certainement son parcours futur, tant au niveau professionnel que personnel.

La fille sportive n’est rien de moins que tout ça.

Et pendant que Rio 2016 se termine, elle demeurera (naïve peut-être bien) dans le clan de ceux qui croient toujours à la magie du sport. Elle aura été aux premières loges (sur le terrain, sur la piste ou encore sur son divan) pour ne rien manquer de ces moments magiques comme seul le sport peut en fabriquer. Et avec le cœur et la casquette au rendez-vous, elle continuera à son tour à te faire rêver, toi, la fille sportive.

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