Karine Richard: étudiante et auteure d’un «chick lit»

Karine Richard, une petite nouvelle dans le lot d’auteures de «chick lit» québécoises, vient tout juste de publier son premier roman, Amour Latino, au début du mois d’avril. Je vous propose une incursion dans son univers littéraire, ainsi que dans sa vie d’étudiante et de romancière.

Jasmine, une jeune femme de trente ans, mène une vie bien rangée et stable comme chargée des communications dans une compagnie d’assurances. Son couple, qui dure depuis trois ans, se retrouve quelque peu déstabilisé. Son petit ami, Georges, doit s’absenter pour trois mois pour aller travailler dans le Grand Nord en tant qu’ingénieur, alors que Jasmine prévoyait faire le grand saut : s’installer dans un condo et avoir des enfants.

La nature réservée de Jasmine laissera place à la passion et à l’émotion lorsque sa meilleure amie et collègue, Roxanne, l’entraînera dans un club latino du centre-ville de Montréal. C’est dans ce club que Jasmine fera la connaissance de Felipe, un étalon colombien qui l’emmènera bien plus que dans de folles soirées de danse salsa.

Ce roman, à la fois drôle et réflexif, est un véritable baume sur le cœur! Il nous pousse à nous demander, comme les personnages du roman, ce que nous désirons vraiment dans notre vie personnelle et amoureuse. Amour Latino, c’est 342 pages de «chick lit» bien croustillante, idéale à trimbaler pour décrocher durant une longue pause au soleil!

Une vie d’étudiante et d’écrivaine

En plus d’écrire des romans, Karine est aussi étudiante à l’Université de Montréal au baccalauréat par cumul en «Rédaction professionnelle» et «Littératures de langue française». J’ai obtenu une entrevue avec elle, question qu’elle me dévoile les secrets de sa double vie.

Comment combines-tu ta vie d’auteure à ta vie d’étudiante?

Mon domaine d’étude est intimement lié à la création littéraire. D’une part, je perfectionne ma rédaction avec mon certificat, et d’autre part, ma majeure me permet de connaître de nouveaux auteurs, d’analyser leurs oeuvres et d’en étudier les fondements. Ma vie d’auteure est donc imbriquée dans ma vie d’étudiante. C’est cependant beaucoup de travail et beaucoup de discipline. Mes travaux universitaires revêtent la même importance qu’Amour Latino.

Pourquoi la «chick lit» t’a-t-elle séduite?

Ce qui m’a tout d’abord attirée dans la «chick lit», c’est la simplicité et l’humilité du genre. C’est vraiment une description du quotidien de personnages à l’image de gens que l’on côtoie tous les jours. C’est une littérature sans prétention qui ne cherche pas à être autre chose que ce qu’elle est: une lecture divertissante et légère.

Parle-moi un peu de la genèse de ton livre. Comment t’y es-tu prise pour inventer le récit?

Ça m’a pris environ trois mois pour l’inventer. Pendant tout ce temps, je n’ai rien écrit. Enfin, je prenais des notes ici et là, mais rien de majeur. J’écoutais les gens parler autour de moi en les regardant agir et ça me donnait des idées. Quand j’ai commencé la rédaction d’Amour Latino, j’avais mon point A et mon point B, mais je ne savais pas ce qui allait se passer entre les deux. Au fur et à mesure, les personnages ont pris vie et leur personnalité devenait de plus en plus claire. Une situation en entraînait une autre et je me suis laissée guider par mon instinct et mes émotions. Je ne me suis pas vraiment fait de plan de rédaction. Je trouvais ça trop contraignant!

Karine Richard écrit présentement la suite d’Amour Latino. Le tome 2 sortira cette année juste à temps pour le Salon du livre de Montréal en novembre prochain. La fougueuse Roxanne se retrouvera cette fois-ci au centre du roman. 

Amour Latino est maintenant disponible dans les librairies Archambault et Renaud-Bray. 

Bonne lecture!