Saveurs campus ou le bilan d’une réussite étudiante
Quoi de mieux que de tester le produit pour dresser un bilan du premier mois post-rentrée de Saveurs campus, la nouvelle bannière des services alimentaires desservis au pavillon Alphonse-Desjardins-Maurice-Pollack-nom-qui-ne-finit-plus-de-finir de l’Université Laval. Je suis donc allée luncher avec Caroline Aubry-Abel, charmante présidente de la CADEUL, pour jaser de ce qui n’était qu’une soumission sur papier, il y a un an.
On est maintenant à des années lumières de la soumission papier. On a devant nous de vraies installations alimentaires dans un décor où je ne serais pas gênée d’inviter Manon Leblanc, et une sélection d’aliments pas tous habituels pour une cafétéria. La force de Saveurs campus, c’est d’abord et avant tout son choix de fournisseurs. « On essaie le plus possible de choisir des produits locaux, et surtout très frais, c’est très important pour nous d’appuyer l’économie locale. » Le fait de pouvoir manger un repas complet pour 10$ s’explique donc par de meilleurs choix de fournisseurs. Ce qui m’a charmée le plus, outre mes pâtes hyper bonnes pis le style épuré, c’est le personnel. Je n’avais même pas dit un mot qu’on m’expliquait déjà le fonctionnement, mes choix d’options pour le dessert (je le jure, j’en ai pas mangé!) et où prendre mes ustensiles.
« Une fois le contrat acquis, le droit à l’erreur est disparu. »
Avec des réussites derrière la cravate, comme le pub universitaire et le dépanneur chez Alphonse, le pari que s’étaient lancées la CADEUL et l’Université Laval ne pouvait pas être un échec. Les échéanciers étaient serrés, les sommes investies élevées et les attentes des étudiants encore plus. Quelques mois après une controverse concernant les anciens employés des services alimentaires et de l’adaptation aux nouveaux espaces et l’embauche de personnel composé à 90% d’étudiants, le projet en ressort grandit et continue de prendre de l’expansion.
**SPOILER ALERT** Ce qui s’en vient maintenant, c’est la division des trois espaces lunchs pour mettre l’emphase sur leur vocation respective : un espace sandwich, soupe repas et cuisine santé, un espace cuisine réconfort revisitée et un espace cuisine du monde. Aussi, ne t’attache pas trop au mobilier de la salle à manger, exit les chaises en plastique et bonjour le nouveau confort ! Des développements dans plusieurs autres pavillons sont aussi dans les plans à moyen terme de la CADEUL .
« Avec notre belle réussite, on a appris qu’en travaillant très fort et en croyant en notre projet, c’était tout simplement possible. » Comme plusieurs autres étudiants, je n’étais pas particulièrement satisfaite des services alimentaires desservis par les autres bannières en place. Prix trop élevés, nourriture peu variée, pas toujours de bonne qualité et peu d’options végétariennes/véganes pour ceux qui, comme moi, ont délaissé le bacon ! J’ai appuyé le projet sans hésiter avec, je dois l’avouer, une petite retenue digne des référendums passés. Le projet était d’envergure. Réalisable soit, mais tout de même d’envergure. C’est avec une immense fierté que je continue de suivre l’évolution de Saveurs campus et de faire partie des premières cohortes d’étudiants à en bénéficier, une (délicieuse) assiette végé à la fois. ;)
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Ps : y’avait des échalottes dans mes pâtes… sans que je le demande…A-Y-O-Y-E !
Par Chanel Garceau
Collaborateur spontané
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