Portrait d’entrepreneur : Terence Tyr et l’avenir du babillard
J’ai officiellement trouvé mieux que Tinder en frais d’applications de géo-localisation !
Si je te dis que tu peux publier des petites annonces, en recevoir selon l’endroit où tu te trouves et tes goûts, et profiter de rabais chez des marchants autour de toi? OUI, c’est possible. Pis entre une date plate et un tacos réconfort, lequel va sauver ta soirée?
Le concept de Urbz a été pensé par Terence Tyr, étudiant français au MBA à l’université Laval, qui, comme beaucoup d’étudiants étrangers, a choisi le service des résidences. Comme il y voyait beaucoup de publicités papier que personne ou presque ne consultait, il a eu la brillante idée d’en faire une version 2.0 qui rejoint les étudiants universitaires.
C’est en 2014 que Terence présente un prototype à la compétition Startup Weekend. Malheureusement pas sorti vainqueur, Terence rencontre tout de même un premier partenaire, le restaurant Zolé (Miaaaaam!) qui croit beaucoup au projet et qui y investit du temps.
Le principe est simple: à l’inscription, l’utilisateur choisit deux mots-clés qui l’intéressent, puis reçoit l’info qu’il désire (j’ai choisi Ulaval et restaurants, par exemple) : des partenariats avec des entreprises qui offrent des coupons rabais pour les utilisateurs, la possibilité d’afficher n’importe quoi avec un simple nom d’utilisateur et de répondre à des annonces qui nous concernent. Ça se distingue des plateformes qu’on connait comme groupon par le fait qu’il s’agit d’un deux en un, mais aussi que le concept s’approche beaucoup de la distribution physique, dans la rue, comme on le voit beaucoup dans les centres-villes.
Pourquoi lancer une application et tout risquer au lieu de chercher un emploi comme la plupart des autres étudiants? «Il faut pousser au maximum une idée en prenant les risques ou bien on se range. On nous apprend comment diriger une entreprise, mais la réalité est qu’à la sortie de l’école, on nous donne que très peu de responsabilités et de marge de manoeuvre. J’étais pressé d’avoir cette amplitude de décision là.»
Dans un élan d’intérêt, j’ai demandé à Terence si, selon lui, avoir un modèle d’affaires qui n’inclut pas encore internet est encore possible en 2015. «C’est sûr qu’ils sont incontournables, mais pas infaillibles. Afficher une publicité pour obtenir un bon score d’audience coûte très cher sur Facebook et, malgré l’investissement, les «fans» ne nous appartiennent pas. Au final, rien ne remplace le vrai contact humain en affaires.»
Par Chanel Garceau
Collaborateur spontané
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