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San James, un sublime maelström

Par Aglaé Pagé Duchesne – le dans Divertissement

C’est le 20 septembre que San James, une nouvelle venue sur la scène musicale montréalaise, lançait son EP No One Changes Overnight dans la salle intimiste du Divan Orange.

La chanteuse nous a offert une performance on ne peut plus touchante. Sa voix profonde est allée en toucher plus d’un, notamment avec sa chanson « Grey Sky ». C’est que San James, avec sa pop – jazz assurément moderne sait ressortir du lot, marquant avec assurance sa place sur les planches de la scène. Mélancolique, mais d’une douceur et d’une beauté incomparable, son EP nous transporte, le temps de 5 titres, dans son univers bien à elle : «No One Changes Overnight, c’est un EP qui est rempli de tempête, de brouillard, mais qui est rempli avant tout d’amour!»

Stéphanie Mandréa
Stéphanie Mandréa

Je me suis entretenue avec la talentueuse artiste à propos de No One Changes Overnight et de ses projets à venir, car on ne doute pas qu’il y aura un «à suivre» pour elle.

Produire un EP est un très long processus. Peux-tu m’en parler un peu ?

Le produire a pris à peu près un an. J’ai commencé à écrire des chansons en anglais en mai 2015. Avant ça, j’avais écrit en français, mais on aurait dit que la pâte levait pas, qu’il manquait toujours quelque chose. Ça fait des années que je fais de la musique, mais que je m’assume semi pis à un moment donné il a fallu que je mette toutes les chansons que j’avais écrites de côté. Quand j’ai recommencé avec « Grey Sky », on dirait que c’est là que la magie s’est passée. Je suis entrée en studio avec Jonathan Peters de Fire/Works. Dans le fond, c’est lui qui m’a un peu poussée : « Là, fille, il est temps qu’on fasse quelque chose ! » On s’était dit qu’on rentrait juste pour un single, mais ça tellement bien cliqué avec Jean-Bruno Pinard et Nicolas Roberge, qui sont devenus les deux sound engineers de l’album, qu’on s’est dit : « Bon, ben fuck it ! On fait pas juste un single, on fait un EP ! »

Un de tes parents était musicien, donc ça fait longtemps que tu baignes dans le monde de la musique, right ?

Oui, je baigne dans la musique depuis que je suis toute petite. Mon père a eu une carrière de chanteur dans les années 60. Il a surtout été choriste, chanteur et annonceur pour à peu près tout le monde qui roulait au Québec en 1970, 80; il a accompagné Céline en 90 au Forum. Il a vraiment eu une grosse carrière. Il a fait quelque chose comme 3500 jingles. C’est mon père qui m’a transmis l’amour de la musique : quand j’étais petite, je le regardais chanter. C’était devenu un jeu aussi parce qu’il me faisait chanter des mélodies, il m’a appris à chanter en canon, on battait la mesure pis c’est lui qui m’a appris à faire mes premières harmonies aussi.

Donc t’étais pas mal destinée à chanter.

C’était comme ça à la maison, mais il a quand même fallu que ce soit ma mère qui m’inscrive de force à une chorale pis là je voulais pas y aller. Je suis allée à la première pratique pis j’ai fait « Ah, j’aime tellement ça ! » Et cette année-là, j’ai récolté les solos. L’année suivante, elle me dit : « Bon, je t’ai inscrite à des cours de chant en privé avec la dame de la chorale. » C’est la même histoire :  «Non ! Je veux pas y aller ! J’aime pas ça ! » Je suis allée et j’ai fait : « Mais j’aime tellement ça chanter ! »

Alors c’est la fusion des deux parents !

Papa, ça a été l’amour de la musique et maman, ça a été le go, tu le fais! Et ça, c’est à l’image de mes parents aussi, t’sais.

Pour tes chansons, c’était quoi tes sources d’inspiration ?

Des fois, c’est une phrase qui me vient, une émotion qui m’habite. Des fois, je peux garder une toune en moi pendant longtemps et ça sortira pas, mais dès que la phrase magique me vient, je m’assois – c’est pas mal toujours comme ça – entre 30 minutes et une heure. Je reviens le surlendemain et je me dis : « Est-ce que j’ai écrit n’importe quoi ? » Mais souvent, je change un mot ou deux et le texte reste pas mal intact. Pour la musique, je m’assois au piano ensuite pis j’écris une musique dessus, malgré qu’il y a une chanson où j’ai fait le contraire : « Winter Again »; j’ai écrit la musique, et les paroles sont venues par la suite.

Si tu avais à décrire ta musique en 3 mots ?

Maelström – je l’ai de tatoué sur le corps ce mot-là –, douceur et dualité.

Stéphanie Mandréa
Stéphanie Mandréa

Prochains shows de San James :

  • 17 décembre à la Vitrola
  • 6 octobre à L’artère Coop (à confirmer)

Pour aller sur le bandcamp de San James, c’est ici !

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