Blanche-Neige a fucké ma vie amoureuse
Blague à part, il n’est pas rare qu’on soit confronté à des histoires amoureuses des plus improbables lorsqu’on regarde un film – ou qu’on lit un livre, la littérature n’est pas à l’abri de ce genre de chose! On n’a qu’à penser à plusieurs films de Disney, notamment, mais aussi à des films romantiques comme Pretty Woman, The Notebook, A Walk To Remember ou même Juno. Dans tous les cas, les personnages principaux trouvent l’amour dans des situations des plus improbables, et filent le parfait bonheur jusqu’à la fin de leurs jours, THE END. Dès notre plus jeune âge, avec nos films de princesses favoris, on nous montre une vision complètement utopique de l’amour, et ça, ça te fuck une fille solide.
Les contes de fées n’existent pas
Pour tous les films romantiques au message trompeur, il est bon d’avoir un (500) Days of Summer pour se remettre les pieds sur terre, parce que les relations amoureuses sont loin d’être dignes d’un conte de fées. Je dis pas que c’est impossible – j’ai pas complètement perdu foi en l’amour en redevenant célibataire il y a deux mois, pas de panique! -, mais le coup de foudre au premier regard et le mariage après même pas un an, disons que c’est rare, et surtout risqué.
Pourtant, on voudrait tellement que ça fonctionne comme dans les films, n’est-ce pas? Sauf que même si tu crois dur comme fer que sérieux, je sais que c’est juste un film et que ces affaires-là, ça arrive pas pour vrai, intérieurement, quelque part au fond de toi, l’idée s’est frayé un petit chemin. T’aimerais quand même ça que ça arrive pour vrai, ces affaires-là, et sans le réaliser, tu te crées des attentes. Et les attentes, c’est la pire chose au monde, en amour comme ailleurs, parce que souvent, ça crée des déceptions, et là, ça gâche tout.
L’insatisfaction, cette grande amie
Ok, je n’ai que deux relations à mon actif. C’est pas énorme, tu me diras, mais les deux ont durées quand même quelques années, et dans les deux, j’ai vécu des doutes et des questionnements similaires. Un hasard? Peut-être. Mais peut-être pas.
Dans les deux cas, il m’est arrivé de ne pas être entièrement satisfaite de ma relation, mais chaque fois, je me suis demandé c’était quoi le problème, et chaque fois, je me suis dit «c’est sûrement moi qui suis trop difficile». Parce que je suis difficile, je le sais, autant dans mes relations que dans la vie en général. Parce que oui, j’aimerais ça vivre dans un monde de conte de fées avec des licornes, bon. J’aimerais qu’un gars me déclare sa flamme comme Harry annonce à Sally qu’il l’aime, que mon chum soit aussi attentionné et romantique que Jack l’est envers Rose, et que notre complicité soit aussi forte que celle de Baby et Johnny!
En théorie, je le sais que ça se peut pas, mais en pratique, c’est une autre affaire, et dans mes relations, j’ai toujours eu du mal à définir la limite entre «c’est toi qui est difficile, Alex, prends sur toi» et «non, c’est pas toi le problème». C’est quoi la limite des compromis? Jusqu’à quel point c’est normal d’endurer quelque chose qui nous dérange?
Fait que, pour mon prochain chum, j’ai une liste de critères pas pire élaborée. Oups. Mais comme ça, y’en aura pas, de problèmes, il va être parfait! #CestLaFauteÀBlancheNeige
Crédit photo de couverture: King Lip | Unsplash
