Parrainer un étudiant étranger, ou l’angoisse de l’inconnu !
Un beau matin où je n’avais pas encore pris mon café, je suis allée vérifier mes courriels de l’université (ce que vous n’êtes pas obligés de faire au moins 5 fois par jour comme moi !) pour y recevoir un courriel me proposant de parrainer un étudiant étranger nouvellement arrivé sur le campus et de l’aider à s’intégrer en plus de lui transmettre notre belle culture québécoise. J’avoue que j’ai d’abord voulu appuyer sur supprimer et aller me faire un café, mais comme je suis encore dans «l’après-voyage-en-europe-c’est-quand-qu’on-y-retourne-?» ¸ je me suis surprise à répondre au courriel. Une conférence de deux heures m’expliquant les réalités des étudiants étrangers plus tard, j’étais prête à accueillir celui ou celle qui allait clairement devenir mon nouveau BFF. Puis, est venu l’attente. 24 longues heures après la conférence et on ne m’avait toujours pas attitré d’étudiant. J’ai légèrement eu le temps de paniquer vois-tu.
Tu comprendras que ce genre de programme c’est pas occupation double, tu choisis pas ta «date» de la session et les chances de tomber sur quelqu’un avec qui les affinités se font faibles sont quand même considérables. La première rencontre est toujours un peu freakante pour moi parce que c’est carrément de l’inconnu. Un blind date avec un étudiant qui ne connait quasi rien de notre culture, pis moi qui peut tout scrapper ce que Samuel de Champlain a accompli en criant ciseau. Au final, j’ai rencontré des étudiants géniaux qui avaient beaucoup à partager sur leur culture mais aussi beaucoup d’ouverture et de curiosité envers la nôtre.
Si j’avais choisi d’ignorer le courriel du programme de parrainage ce jour-là (comme les 234 autres pour me faire tester des médicaments ou me regarder dormir que je reçois dans la journée) je n’aurais pas crée des liens avec d’autres cultures autour d’une bière ou d’une sortie aux pommes. Ce programme est voué à l’intégration des étudiants étrangers mais honnêtement c’est presque plus gratifiant pour nous, étudiants ordinaires. Premièrement parce que c’est beaucoup plus simple comme moyen d’aller skier dans les alpes pas cher que voyages à rabais, mais aussi parce que si l’international t’intéresse plus tard, cette expérience s’inscrit très bien dans ton cv . Mais le plus important reste les amitiés (et parfois même des couples !) qui se créent et l’apprentissage de réalités d’outre-mer. Je conseille vivement l’expérience à tous les curieux et les amoureux du monde !
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Par Chanel Garceau
Collaborateur spontané
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