Comment ne plus procrastiner?
1. Être réaliste
Le mode de pensée du procrastinateur ressemble souvent à ça: «Je le ferai demain. Je le ferai demain. Je le ferai demain. Ah… Et puis je suis probablement capable de tout me taper la veille de la remise avec 4-5 cafés!»
Parfois, ça fonctionne, mais pas toujours. D’abord, évaluez combien de temps ça vous prend réellement (sans être connecté sur Facebook en même temps, mettons) pour accomplir une tâche. En les décortiquant en plusieurs parties, ce sera plus facile. Aussi, vous serez plus motivé si votre objectif est d’écrire 5 pages par jour, au lieu de voir votre travail comme une montagne (comme dirait mon père) et de croire naïvement que vous êtes capable d’écrire pendant 5 heures d’affilée.
2. Bien utiliser son agenda
Tout écrire dans le même agenda permet d’avoir une vue d’ensemble. Par contre, on risque aussi de ne plus savoir où donner de la tête : il faut savoir prioriser. N’ayez pas peur de vous faire un code de couleur ou d’écrire des numéros à côté de vos tâches afin de les faire en ordre d’importance. Puis, lorsque vous avez terminé quelque chose, rayez-la ou cochez dans une case à côté. Vous apprécierez que votre agenda soit facile à lire et bien écrit. Plus c’est clair sur papier, plus ce l’est dans votre tête. Si vos proches vous traitent de freak, sachez être fier de vous quand même. Personne ne fonctionne de la même manière, et si vous procrastinez de manière chronique, il faut oser vous donner tous les outils possibles.
3. Travailler dans des conditions idéales
Pour être efficace et productif, pour cesser de remettre à plus tard, faute de manque de temps et/ou de motivation, il y a quelques règles à respecter :
- Fermez les réseaux sociaux et votre cellulaire. Si vous n’avez pas besoin d’Internet pour faire votre travail, déconnectez-vous du wi-fi.
- Questionnez-vous sur la musique. La musique peut déconcentrer certaines personnes comme elle peut en aider d’autres. Perso, quand je dois écrire, j’opte souvent pour de l’instrumental, sans paroles. Tandis que pour faire la vaisselle, il faut que j’aie envie de bouger!
- De l’eau, de l’air… et un encas! La fenêtre à moitié ouverte et le verre d’eau sont mes meilleurs amis. On n’a pas toujours besoin de café. Au besoin, préparez-vous une petite collation facile à grignoter avant de commencer votre travail. Surtout, nourrissez-vous intelligemment. (Mais en cas de panique totale, une barre de chocolat saura vous remonter le moral!)
- Choisissez bien l’endroit. Évitez le lit ou le divan, car votre corps se mettra en mode relaxation à votre insu. (Je salue ici Oli et toutes les victimes de la sieste imprévue.) Parfois, aller dans un café ou une bibliothèque peut radicalement changer la donne. Peut-être avez-vous besoin comme moi de vous retrouver loin de la maison (loin du chum, de la télé, du frigo, etc.), dans un endroit qui ne vous sert qu’à travailler.
Bref, qui est expert en procrastination l’est aussi en divertissement. Il faut donc savoir éviter toute distraction possible pour être pleinement disposé.
4. Prendre une pause de la bonne manière
La plus grande erreur que vous pouvez faire est de vous dire: «Ah, je suis dû pour une pause, là.» Pas parce qu’il ne faut pas en prendre, mais parce qu’il faut les prévoir et les limiter. Vaut mieux s’accorder une véritable pause pour un temps précis que d’aller sur Facebook toutes les 2 minutes en se culpabilisant. Choisissez ce qui vous convient le mieux: 5 minutes de pause aux 30 minutes de travail, 10 minutes après 20 pages lues, etc. Vous devez sentir que vous êtes productif quand vous travaillez et que vous vous reposez vraiment lorsque vous êtes en pause.
L’idée générale à retenir est que vous devez apprendre à vous connaître pour trouver l’équilibre. Adaptez ces méthodes selon votre mode de fonctionnement et vous pourrez enfin atteindre vos objectifs tout en respectant vos besoins et vos limites (oui, c’est possible!).
