Le casse-tête de la rédaction scientifique

Un des choix les plus difficiles que j’ai fait dans les dernières années fût de poursuivre des études supérieures. Après avoir voyagé dans plusieurs pays suite à l’obtention de mon baccalauréat, j’ai décidé de relever le défi et de m’inscrire à la maîtrise en communication à l’Université de Sherbrooke. Depuis, j’ai suivi 4 séminaires en communication, j’ai choisi mon sujet de mémoire et j’ai commencé la rédaction de mon projet de mémoire.

1er constat : C’est difficile de trouver la motivation pour la rédaction scientifique.

La motivation. Maudite motivation. Elle n’est jamais là quand il y a des journées ensoleillées, des petites permissions spéciales de siestes d’après-midi, le ménage de l’appartement qui ne demande qu’à être fait, les commissions et tous les autres projets qui semblent clairement plus intéressants que la rédaction scientifique. Juste entendre le nom «Rédaction scientifique», c’est un code secret pour la procrastination.

Pour cette raison, je suis tombée en amour avec le concept de retraite de rédaction. Je me suis inscrite à la retraite Thèsez-Vous le 8-9-10 décembre au Couvent Val-Morin. En plus des 17 heures de rédaction en 3 jours et des intervenants invités, il y avait du yoga matinal et un paysage parfait!

Voici le lien où ils afficheront les prochaines dates de retraite sous peu: http://www.thesez-vous.com

En discutant avec les autres étudiants, il devient évident que nous faisons tous face aux mêmes difficultés durant la rédaction des mémoires ou des thèses. Bien que nous soyons constamment seuls à la maison, à la bibliothèque, dans un café, nous avons pris conscience lors de cette retraite que la tâche demandée est difficile et que nous ne sommes pas seuls à vivre des difficultés. C’est pourquoi nous avons échangé des trucs, des conseils et des bonnes méthodes de travail que j’ai décidé de partager avec vous:

1. Établir des objectifs: La grande difficulté avec les objectifs est qu’ils doivent être réalistes pour être utiles. Nous avons tendance à établir les objectifs que nous aimerions atteindre, mais nous devrions plutôt établir des objectifs réalistes. Les objectifs inatteignables sont démotivants. Les objectifs réalistes sont agréables à atteindre en plus de nous maintenir motiver.
2. S’attribuer des périodes de rédaction: Nous devrions les prévoir comme des rendez-vous chez le dentiste. Par exemple, entre 9h et midi, période de rédaction du lundi au vendredi. Aucune distraction : fermer son cellulaire, fermer son WiFi si possible, ne pas prendre ses courriels pendant 30 minutes au début de la période et ne pas jouer avec son chat. Distraction et procrastination, c’est non!
3. Apprendre à se connaître: Pour être performant, il faut savoir quelles sont nos conditions optimales. Par exemple, si vous êtes une personne matinale, il serait logique que vous exploitiez cette période de la journée pour avancer!
4. Le meilleur pour la fin, savoir s’attribuer des pauses : Je sais, vous me direz que c’est la seule chose à quoi vous êtes déjà bons! Dans le cas des pauses, il est important de comprendre qu’elles sont bénéfiques lorsqu’il ne s’agit pas de procrastination. Les gens qui peuvent être concentrés durant 3h sans arrêt sont rares. Voilà pourquoi il est important de s’accorder un moment durant la période de rédaction pour se lever, prendre une collation ou d’autres activités qui n’impliquent pas votre ordinateur.

Maintenant que j’ai divulgué mes secrets sur la rédaction scientifique et que j’ai amplement procrastiné, je retourne à mon projet de mémoire! J’espère que ces informations vous seront utiles et je ne peux que vous conseiller de vous joindre à la prochaine édition de Thèsez-vous si vous êtes en rédaction!

Voici quelques photos de la retraite au Couvent Val-Morin :