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Y fait frette dans mon lit

Par Anne-Sophie Roy – le dans Bien-être, Santé

Le mois d’octobre.

Les belles feuilles teintées qui dansent au gré du vent, les foulards qui nous emmitouflent, les soupes chaudes réconfortantes et… la maudite température frette. Jeune femme ayant l’honneur de résider dans un logement aux fenêtres pas du dernier cri, je témoigne. Soudain, tu réalises que l’été est vraiment fini, tu pleures ta vie et tu envisages non pas sans peine ton hiver qui approche tranquillement pas vite. Dans pas long, c’est le mois de novembre aka le mois qu’on supprimerait du calendrier. Le mois où il n’y a pas grand chose d’excitant qui se passe, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans ta vie sentimentale.

Le soir, après avoir flâné mille ans (de trop) sur Facebook, j’enfile une petit jaquette cute et trop grande pour moi avec la certitude que le confort aura une incidence sur la qualité de mon sommeil. Je tire mes 56 couches d’épaisseur de draps et je me taille une place considérable dans ce modeste lit Queen qui m’accueille pour les 7 plus belles heures de ma journée. Après deux ou trois secondes d’ajustement, ça me fouette : il fait frette dans mon lit. J’ai beau m’enrouler comme un énorme burrito et suffoquer, c’est toujours pareil. J’ai beau mettre le chauffage dans le piton et suer à grosses goutes, c’est pareil. Même si ma mère venait me border et glisserait les rebords de couverte sous mon corps, il me manquerait cette chaleur si distincte. Tsé, la chaleur humaine?

Source : hipsterpremed.tumblr.com
Source : hipsterpremed.tumblr.com

J’éteins donc ma lampe de chevet et je fixe mon plafond jusqu’à ce que j’aie le courage de fermer les yeux. Il n’y a pas cinq secondes qui s’écoulent entre les deux dernières actions que ça me frappe encore : voyons, mon lit est donc ben frette. Je lâche un profond soupir de femme découragée comme dans les vieux bons soap opera et je me retourne sur moi-même.

«Elle est plate ma vie et, en plus, je me gèle les fesses, c’est nice

Dans ces temps pénibles, il y a mon iPod. La petite lumière qui s’allume me fait mal aux yeux, mais j’y tiens. Parmi mes 2458 chansons, je n’en choisis qu’une seule : «Mappemonde» des Soeurs Boulay. Malgré la tristesse infinie qu’elle représente, elle est un baume de chaleur sur un petit coeur qui a froid. Après les dernières paroles qui me font trembloter à tous coups, je retire tranquillement les écouteurs et je les dépose sans bruit sur ma petite table. Après une chanson aussi triste, je n’ai plus aucune raison de blâmer mes petits malheurs.

En gros, ce texte n’a servi à rien : ni pour vous, ni pour moi, sauf que parfois, c’est incroyablement libérateur discuter de ces petits moments de pensées dans l’obscurité.

Pour être bien honnête, je ne suis probablement pas la seule.

Source : somuch2showu.tumblr.com
Source : somuch2showu.tumblr.com

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