#2poutinesdansleseuropes: ce n’est qu’un au revoir…

Par Nerds – le 19 décembre, 2014 dans Où partir, Voyage

Une p’tite dernière avant notre grand retour!

On était encore à une semaine et demie du voyage pis la nostalgie avait déjà commencé à se faire ressentir. C’était plus fort que nous, on ne pouvait pas s’empêcher de se rappeler que c’était bientôt la fin. Notre trôlée de saucisses allemandes qu’on avait encore de pognée dans le gorgoton nous rappelait qu’on avait abusées de l’excuse « découverte gastronomique ».

Le voyage nous a grandement appris sur nous-mêmes D’ailleurs, l’épisode des bains public turc avait dévoilé au grand jour la phobie d’Élo envers les eaux stagnantes. Un événement pour lequel Sam n’avait pas manqué de de se payer sa gueule. Mais puisque la vengeance est un plat qui se mange froid, il aura fallu attendre jusqu’à la toute fin du voyage, alors que nous déambulions dans un dôme, s’apparentant à celui du Jardin Botanique, pour découvrir le dégoût, ô combien savoureux, de Samia pour les papillons.

Bref, tantôt on se faisait des petits coups sournois, comme prendre l’autre en photo pendant sa power nap (la bouche ouverte, le filet d’bave coulant) pis l’autre tantôt on s’aimait pis on était là, prêtes à défendre l’autre, à la première insulte qui nous serait lancée.

Les voyages, c’est l’école de la vie : parce que y’aura jamais un prof qui t’enseignera à avoir le cœur léger, à apprécier les moments et à les vivre intensément. C’est fou ce que la vie peut vous apprendre, mais aussi vous apporter quand on lui tend les bras. On repart avec des histoires à raconter, des souvenirs plein la tête et pu une cenne dans les poches … et pourtant on ne pourrait pas se sentir plus heureuses, plus libres, plus pimpantes!

Y’avait seulement quand on pensait au « vrai retour », celui des obligations, des rendez-vous, des responsabilités, de la job qui faudra s’mettre à chercher : là on avait une petite boule d’angoisse qui nous envahissait. Mais chaque fois que l’une d’entre nous pensait à cela, on était toujours là l’une pour l’autre pour se rappeler la règle numéro que nos voyages nous ont apprise : profiter du moment présent.
Et puis, il ne restait que 6 jours quand nous étions au marché de Noël de Bruxelles (avant dernière ville). L’idée de la fin nous déprimait un peu, on doit l’admettre. En même temps, on était aussi déchirées entre la hâte de pendre notre David’s tea aux côtés de notre sapin de Noël en flattant notre chien, et le désir d’arrêter le temps ici.

Bref, c’pas mêlant on ne savait pas c’qu’on voulait et ce, jusqu’au moment où le radar québécois à Sam nous fit apercevoir l’affiche disant: « La ville invitée du marché de Noël: la Ville de Québec ! »
C’était comme (encore) un signe ! On sait qu’on a dit plusieurs fois depuis le début du voyage que c’était le plus beau jour de notre vie, mais cette fois-ci c’était le vrai! D’abord, Marc le sculpteur de glace à la scie tronçonneuse avait été invité pour faire un show, pis ensuite on avait droit à un medley de tunes de noël. C’est donc la bouche pleine de poutine (un autre signe!) pis de tire d’érable qu’on a chanté bin émues, la main sur le cœur, « les ailes d’un ange » d’notre Charlebois national!

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Québec on s’en vient!