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Prendre une session d’université off

Par Marie-Michelle Young – le dans Chroniques
Quand on suit le cours «normal» de la vie, o

On finit le secondaire, on va au Cégep, puis bonjour la «vraie vie» ou la fameuse passe de l’université qui semble obligatoire pour plusieurs. Et ce, toujours dans l’optique de trouver sa vocation tôt pour avoir une job stable tôt et faire de l’argent tôt. Sauf qu’un jour, tu te lèves et tu te demandes pourquoi tu suis ce rythme si bien dicté par la société, sans t’y reconnaître. Soit tu continues comme ça, soit tu te lèves et tu dis : «Fuck off, je vais vivre avant d’être prise dans la routine.»

C’est attirant ce mode de vie puisqu’on peut décider qui on est, ce qu’on veut faire. Mais que se passe-t-il quand tu es dans le néant de toutes les possibilités qui s’ouvrent à toi? En étant dans le bain de l’école, il est facile de suivre le rythme et de se donner des buts dans le domaine que nous avons choisi. Lorsqu’on est dans le vrai monde, livré à nous-mêmes et aux questionnements qui nous hantent, il est facile de se perdre et de ne plus savoir ce qu’on veut.

Imaginez un restaurant 5 étoiles qui offre un menu de 10 pages où tous les mets semblent aussi bons les uns que les autres… Pensez alors à la manière dont vous vous sentez lorsque le serveur vous demande : «Avez-vous fait un choix?» Un petit instant de panique s’empare de vous : «Et si je n’aime pas le plat? Et si je pense à tous les autres repas pendant que je mange et que je gâche un moment de ma vie?» Ok, peut-être suis-je la seule à remettre en question même ma commande dans un restaurant, mais vous comprendrez que c’est un sentiment assez désagréable quand il est transposé dans des choix de vie.

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D’un autre côté, être jetée dans la vraie vie nous en apprend plus sur nous. Sur le type d’emploi qui pourrait nous accrocher, sur les amis qui sont là pour rester et non ceux qui ne voulaient que de l’aide pour étudier. On apprend à être seule, parce que c’est pas vrai que la vie sociale est plus développée quand on ne va pas à l’université! Essaie de passer du temps avec tes amis lorsqu’ils sont en mi-session… Impossible! Donc, tu te trouves des hobbies que TU aimes et qui te mèneront sans doute à un choix final en ce qui a trait à ta carrière.

Le choix de prendre une session off n’est pas à prendre à la légère. Il faut être prêt à s’affronter dans sa solitude et tous ses questionnements. Par contre, tant qu’à chialer à l’université parce qu’on n’aime pas notre programme et qu’on est pauvre à force d’être épuisée à travailler et étudier, pourquoi ne faisons-nous pas un pied de nez au système dans lequel on nous a lancé? Pourquoi ne vivons-nous pas les questionnements sans l’épuisement? Pourquoi ne prenons-nous pas le temps de nous connaître avant de choisir ce que nous allons peut-être faire pendant 50 ans? La session off sera peut-être longue, mais les prochaines années le seront probablement moins.

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