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Beaucoup d’indépendance

Par Stephanie Bureau – le dans Bien-être

 

Ceci s’adresse aux femmes workaholics. Parce que je te le dis aujourd’hui, mais je ne te le redirai pas une deuxième fois : la vraie recette d’une workaholic, c’est peut-être un peu de solitude. Juste un peu. Genre une pincée de sel de solitude dans une recette avec trois tasses de beurre d’indépendance.

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Jamais je n’oserais prononcer le mot Solitude, mis à nu comme ça. Ce qui habille un mot aussi prude que Solitude, l’aviez-vous peut-être déjà remarqué, c’est l’Indépendance, qui sert de manteau de fourrure pour tous les mots nus difficiles à prononcer. Indépendante, ça sonne tellement plus femme du XXIe siècle à mes oreilles, et dans celles des autres aussi, je suis certaine.

Débordée. Sans émotion. Menton fier, les pieds qui sont plus décidés que la pensée : pis icitte on gère. J’ajouterais même la cigarette au bec parce que ça fait sexé-déterminée.

La solitude peut devenir une idéologie tordue lorsque qu’au fond, tu te dis que tout ce que tu fais, c’est d’enjoy ta propre compagnie. T’aimes les gars pas mal – tu les aimes un peu tous en même temps, des fois ça peut devenir incommodant. Mais, il faut croire que t’aimes ta petite personne un peu plus parce que ça fait des années que tu es principalement en relation avec toi-même, et c’est encore celle sur laquelle tu as besoin de travailler. Simplement pour t’assurer que le toi que tu connais bien s’accordes avec le toi que tu ne connais pas encore. L’isolement de l’âme c’t’une maudite drogue pareille, on s’y fait rapidement. Ce n’est pas réellement une peur d’être seule même que des fois tu trouves ça assez – peut-être trop – confortable. Mais d’autres fois non aussi. Ça dépend : quand tu es dans ton lit ou pas dans ton lit. C’est une question de partage de couvertes au fond.

Pas de lit, pas de remords.

J’ai lu dernièrement « Some walks you have to take alone » et j’ai trouvé ça beau au boutte. Mais ça fait un moment qu’on « walk some walks alone ». Les autres « some walks » sont où? Celles qu’on partage avec les mains quand, à deux, on est capable de s’adoucir l’esprit. Du gros love comme on le hait. Couchés dans le gazon ou sur une table de pique-nique, les seins qui pointent les étoiles. Couchés sur l’inconfort, mais habillés par la magnificence d’un ciel qui nous fait croire que l’infini, dans le fond, c’est pas si loin, c’est pas si gros. On fini par remplacer nos « walks alone » par une course effrénée contre la solitude, pas capable de s’arrêter, on est seules et on s’essouffle, ça laisse l’impression d’être dans un triathlon pas de partner.

Ce n’est pas juste des relations avec les gars au cœur de mauvais goût que j’parle. C’est aussi toutes les autres : celles des chums de brosse ou partenaires de voyage, accointances ou collègues de travaux longs à n’en plus finir qu’on n’est plus capable de se voir la face au final. C’est un alliage de tout ça, un all included des attachements pis un cocktail de nostalgies.

En réalité, je crois que nous avons la mémoire courte des bonnes valeurs, ça nous fait oublier souvent à quel point les gens qui nous entourent sont de réels amours. C’est eux, nos véritables âmes sœurs. Ça n’a rien à voir avec le sexe d’une personne, c’est avec le cœur que l’amour se parle. Tu ne peux pas compter sur ces personnes pour te compléter. Complète-toi toi-même. Puis, ensuite, on se donne le droit d’aller chercher un peu de bonheur à gauche et à droite : l’attachement d’un ami trop plein d’émotions, les services d’une amie aux petits soins, l’attention d’un inconnu attentif.

Par le passé, on prenait soin d’additionner les gens autour de nous, Public Relations de relations intimes. C’était important de se promener à l’école secondaire pis d’envoyer la main à toi, à toi et toi, mais pas à toi sauf. C’était comme avoir des likes aujourd’hui sur un post Facebook. P’tit velours on sait pas trop pourquoi.

Pourtant, avec le temps, on se perd de vue pas juste avec nos yeux, mais aussi avec l’esprit pis des fois même avec le cœur. Qu’essé tu veux, quand les gens ne s’additionnent plus je préfère les soustraire pour voir à quoi ressemble le résultat final. Je n’ai jamais été une bolée des maths non plus.

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