5 bonnes raisons de diminuer sa consommation de viande
Vous l’avez probablement entendu, l’Organisation mondiale de la Santé et le Centre international de recherche sur le cancer ont publié à la mi-octobre leur compte-rendu sur les 800 études menées dans 10 pays sur les risques associés à la consommation de viande rouge et de charcuteries. Les charcuteries ont été officiellement classées comme «cancérigènes», alors que les viandes rouges le seraient «probablement».
L’alerte émise par l’OMS classe les charcuteries au même titre que l’alcool ou encore que le tabac… Hé oui! C’est ce genre de propos qui nous force à réfléchir sur nos propres habitudes de vie et sur les conséquences que celles-ci peuvent avoir non seulement sur notre santé, mais également sur l’environnement. N’étant pas moi-même adepte du végétarisme, je vous présente néanmoins 5 bonnes raisons de diminuer sa consommation de viande.
1. L’impact environnemental de la production de viande est énorme
Tenez-vous bien : plus de 5200 gallons d’eau sont nécessaires pour produire une seule livre de bœuf. Cette eau, après utilisation, ne peut évidemment pas être réutilisée. Rappelons que l’eau douce représente un très faible pourcentage des ressources naturelles de notre planète et qu’il faut la protéger comme il se doit. Consommer de la viande va à l’encontre de plusieurs principes environnementaux et en consommer moins diminue par la même occasion notre empreinte écologique.
2. Lors de l’étape de la transformation, on use de substances nocives pour la santé
Ce qui est responsable des propriétés cancérigènes de la viande, c’est les ingrédients qui entrent dans le processus de transformation. Autrement dit, ce sont les aliments qui nourrissent les animaux qui sont à la base du problème. Ils se transforment au contact de la viande et de la chaleur. Selon Richard Béliveau, « les amines hétérocycliques, des composés sont mutagéniques, c’est-à-dire qu’ils provoquent des mutations dans l’ADN qui causent une augmentation du risque de cancer colorectal». Bref, en mangeant de la viande, nous ne connaissons pas exhaustivement tous les ingrédients et/ou substances que nous ingérons, ce qui représente tout un problème !
3. Non seulement la produire est polluant, mais la transporter l’est aussi
Quand on pense production de viande, on pense en premier lieu à ces usines de transformation aux grandes cheminées fumantes, dans un champ reculé en campagne. On ne pense pas en premier au transport de la viande qui part de ces dites usines et qui parvient à nos supermarchés. De plus, avez-vous déjà observé la quantité d’emballage plastique que nécessite un seul morceau de viande en vrac? C’est quelques petites remarques qui peuvent nous faire réfléchir sur notre consommation et, possiblement, la réduire pour le bien de notre planète!
4. La question éthique autour de la mort et du traitement des animaux
Quand on pense viande, on pense animaux. De nombreux reportages et documentaires nous montrent les atrocités infligées aux animaux, avant de se faire abattre par centaines. Ces animaux, pour la plupart, n’auront jamais vu la lumière du jour et vivront leur courte vie dans des conditions inhumaines. Cette industrie à la chaîne ne sert qu’à subsister aux besoins sans bornes de notre société surconsommatrice.
5. La consommation de viande n’est pas essentielle à notre régime alimentaire quotidien
Même si on vante les propriétés en fer et en protéines de la viande rouge, il existe d’autres alternatives pour un régime sain, sans aucune viande. Les légumineuses, les céréales et les légumes verts, sont d’excellentes alternatives entre autres. Aller voir une nutritionniste est un excellent choix pour entreprendre un changement vers de nouvelles habitudes alimentaires!
