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À toi, parce que je n’ai plus envie de t’en vouloir

Par Nerds – le dans Bien-être, Sexe

Il ne nous en reste pas gros. On arrive à la fin de notre histoire ensemble. On va enfin pouvoir respirer.

Ce n’est pas comme si ça avait duré une éternité non plus, nous deux. Mais c’était différent. Différent parce que j’y croyais. Différent, parce qu’avec toi, je pensais réellement que j’allais bâtir des plans de vie et les réaliser. Pour moi, t’étais le genre de personne qui nous fait se dire intérieurement : « OK, c’est le bon » une fois et plus jamais se poser de questions.

Comment est-ce que ça peut mal tourner à ce point?

Tous nos rêves, tous nos projets, notre bucketlist. En une fraction de seconde, tout s’écroule. Et plus rien ne sera jamais comme avant.

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On aura vécu tous les petits moments ensemble : la rencontre gênée, les présentations, les discussions ici et là. On partageait une passion pour le même domaine. On a vite appris à se connaître davantage, on a eu envie de se parler plus souvent. On est devenus des amis, ensuite. Mais on aimait beaucoup se parler, probablement trop. On se parlait dès qu’on pouvait et jusqu’à tard dans la nuit. Tous les jours. Je réalisais que ce n’était pas tout, qu’il se passait quelque chose entre nous. Ce n’était pas de simples conversations. Même quand je suis parti en voyage, à plus de 3000 km de distance, on trouvait le moyen de s’appeler ou de s’écrire presque sans arrêt. À mon retour, on est allés prendre un verre, puis un deuxième et un troisième, et on s’est regardé dans les yeux et on l’a su tout de suite. On s’est embrassé pour la première fois, on s’est embrassé à en oublier tout ce qui se passait autour de nous comme si le monde avait soudainement disparu et qu’il ne restait plus que nous deux. Pas longtemps après, il y a eu le premier je t’aime. Il y a eu les happy moments. Il y a eu les rêves, les projets, la bucketlist. L’envie d’être constamment ensemble. Le déménagement. Puis pas trop longtemps après non plus, il y a eu la tromperie, les mensonges, la rupture.

Je ne savais pas tout à l’époque. Je ne savais pas à quel point ça allait mal nous deux. J’étais aveuglé. Et au lieu de me communiquer ce qui n’allait pas, comme un adulte, tu as plutôt choisi de cacher les choses. Éventuellement, j’ai fini par assembler tous les morceaux, mais tu as toujours refusé de m’exposer la vérité. La vérité était tellement choquante que tu étais incapable d’y faire face, de l’accepter. J’ai été triste, mais je t’en ai surtout voulu. Longtemps, furieusement. Pas parce que tu m’as quitté, mais parce que tu n’as jamais été capable de me donner la vraie raison. En face.

C’est ça la partie la plus difficile dans une fin de relation : se poser toujours les mêmes questions et ne jamais avoir de réponse définitive. Le flou total, le trou noir. Mais c’est hors de notre contrôle. Et la peur de dire les choses prend souvent le dessus croyant que ça fera moins mal. Alors on garde tout pour soi, on encaisse.

Je connais maintenant le pourquoi. J’ai fini par placer la dernière pièce au casse-tête. Mais le plus terrible dans tout ça, c’est que même si je te le demandais aujourd’hui, un an plus tard, tu éviterais de me répondre franchement, droit dans les yeux. Tu te contenterais d’un : « tu sais pourquoi… »

Se faire tromper, ce n’est pas la fin du monde. Ça fait mal, un bout. On est triste, fâché, furieux, dans l’ordre. On ne comprend pas ce qui nous arrive, on vit mal la chose, on rejoue le film dans notre tête des millions de fois, on se remet en question, on se demande ce qu’on aurait pu faire. On se blâme pendant un temps, on se dit que c’est peut-être nous le problème. Mais après un certain temps, on finit par… apprendre. Apprendre que les problèmes étaient beaucoup plus profonds et beaucoup plus complexes qu’on ne le pensait, que la tromperie n’était qu’un symptôme.

J’aurais aimé le savoir plus tôt, j’aurais pu nous éviter une année de plus à vivre ensemble. Vivre ensemble et ne pas comprendre ce qui passait véritablement. Vivre ensemble à espérer, à se torturer intérieurement, à se détester profondément.

C’était pourtant une question simple à répondre : « y’a quelqu’un d’autre ».

Mais maintenant qu’on ne partage plus le même quotidien, on peut enfin passer à autre chose. On peut mettre une croix définitive sur notre histoire. Une croix sur nous.

Mais tu sais quoi? Malgré tout, je me souviens encore des bons moments ensemble.

Et je suis content de l’avoir fait. Vivre cette année-là avec toi. J’aurai pris une chance, mais je ne me demanderai plus jamais ce qui aurait bien pu arriver avec nous deux.

Et hier, j’ai finalement terminé notre bucketlist. Le mini-putt, le Mlle Cupcakes, le Charbon, la fin de semaine de hiking, le voyage. Je l’ai fait, tout seul. Je l’ai fait pour mieux tourner la page. Je l’ai fait pour moi, je l’ai fait pour nous.

Je l’ai fait pour pouvoir commencer une nouvelle bucketlist avec quelqu’un d’autre.

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